Jardiner sur sol vivant : solutions et conférence avec le CAUE 44

Ma terre est-elle bonne? Faut-il la changer et en apporter une nouvelle? Souvent, c’est par ces questions que démarre un projet de jardin. Avant de déplacer des montagnes de terre, il est judicieux de jeter un coup d’œil aux solutions alternatives pour améliorer la terre du jardin.

Si notre intuition nous guide vers le travail du sol, c’est parce qu’il est à l’origine du développement racinaire des végétaux. Dès lors prendre soin du sol c’est une manière de prendre soin des plantes.

La Plume et le Sécateur vous livre dans cet article, un faisceau de pistes pour mieux appréhender ce curieux écosystème : la terre du jardin !

un paysagiste étale du compost dans un jardin
Mise en place de compost par La Plume et le Sécateur


à quoi ça ressemble : extrait vidéo de la conférence avec le CAUE 44

Les enjeux liés aux sols émergent partout dans l’actualité : imperméabilisation des cours d’école, ville fertile, rétention d’eau dans l’agriculture ou coefficient de biotope dans les jardins, nous n’avons jamais été aussi sensibles à ce qui se passe sous nos pieds.

Heureusement de nouvelles pratiques se mettent en place. Invité de la conférence «Jardiner un sol vivant», organisée par le CAUE 44 , Benjamin Péneau, fondateur de La Plume et le sécateur, revient sur trois réalisations qui intègrent le sol existant comme matière première du processus de transformation du jardin . Découvrez dans cette vidéo les coulisses de la création des jardins suivants : Les six terrasses, Les respirations du béton et Le jardin du dahu.

Retrouvez un extrait vidéo de la conférence ci-dessous :


Pourquoi Favoriser le sol existant ?

les Depuis que nous exerçons, nous avons appris à choisir la technique adaptée aux besoins et objectifs du travail de la terre : de la grelinette à la pelle mécanique les outils facilitent la tâche du jardinier paysagiste.

Pour autant, le travail du sol reste à notre sens l’une des tâches les plus fastidieuses du métier. La manutention de volumes terreux est souvent plus proche des travaux d’Hercule que de la promenade de santé. Quand les jardins sont petits et difficiles d’accès cela complique encore un peu plus les choses.

plantations de fleur dans un petit jardin de ville
Préparation de sol sans apport de terre : plantations dans le broyat de bois par La Plume et le Sécateur

Avant de s’inscrire à la salle de musculation, commençons par changer de lunettes. Au lieu de changer la terre voici quelques bonnes raisons d’améliorer la terre du jardin et avec le sol existant


LEs fondamentaux de Compréhension du Sol

Le sol est un milieu naturel souterrain. Il interagit avec sous-sol et ce qui se passe à la surface juste au dessus du sol. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, le sol abrite quantité d’espèces animales et végétales: c’est pourquoi on parle de sol vivant.

Un Chiffre clef : 50% de la biomasse terrestre est composée par la vie souterraine. Les vers de terre, les champignons, les bactéries, les végétaux, la microfaune évoluent dans ces écosystèmes.

Un sol forestier autant qu’un sol de jardin est donc susceptible d’être considéré comme un écosystème. Soigner le sol de son jardin en adoptant les bonnes pratiques c’est tendre vers des végétaux sains, résistants à la sécheresse et aux maladies. Pensez donc à améliorer la terre du jardin plutôt que de la remplacer.

Dans cette vidéo du Cycle de conférences du Conseil Architecture Urbanisme Environnement de Loire-Atlantique vous retrouverez les bases théoriques de compréhension du sol.

Nous avons adoré nous replonger dans ces fondamentaux, on espère que vous aussi.

Retrouvez la vidéo d’introduction d’Anne Gonthier, paysagiste au CAUE 44 ci-dessous :

Jardiner sur sol vivant : solutions et conférence avec le CAUE 44

Notre expérience de paysagiste sur la Prairie Fleurie

Améliorer votre sol avec les engrais verts !